Depuis Mars 2022, à Bamande, Bandipète, Bogoro (en territoire d’Irumu) et à Fataki (en territoire de Djugu), dans le cadre du projet RET Germany (ONGI) (www.RETGermany.de), PAP-RDC accompagne 400 bénéficiaires dont 100 pygmées à travers l’installation et la mise en place de leurs champs individuels.
Ces activités rentrent dans le cadre du projet « Appui multisectoriel à l’amélioration quantitative et qualitative durable de la situation alimentaire et nutritionnelle et à la coexistence pacifique et inclusive des populations affectées par le conflit dans l’Est de la RDC (Ituri et Nord-Kivu) ». C’est un projet qui bénéficie de l’appui financier du « Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique » à travers RET Germany (ONGI) (www.RETGermany.de) en République Démocratique du Congo.
L’objectif est de contribuer à l’amélioration des connaissances des bénéficiaires sur les techniques agricoles durables, pour une production en qualité et en quantité. « Après la distribution des outils aratoires et intrants agricoles (semence de haricot, maïs, pomme de terre, soja, boutures de manioc et des semences maraichères) aux bénéficiaires, un total de 400 bénéficiaires sont accompagnés et reçoivent un suivi de proximité à travers l’installation et la mise en place de leurs champs individuels », indique l’Ingénieur Siva Maombi, Chef de Projet Bmz/Ret-Ituri.
Pendant l’accompagnement, plusieurs thématiques sont développées :
- L’agriculture durable par l’usage de bio-pesticide en base de plantes ;
- Des techniques liées à la préparation du champs (défrichage, pseudo et deuxième labour) ainsi que le semi ;
- L’installation et la mise en place d’une pépinière maraichère ainsi que d’arbres fruitiers pouvant permettre la diversification alimentaire au sein du ménage bénéficiaire ;
- Des sensibilisations nutritionnelles sur une alimentation équilibrée et diversifiée en faveur de 400 bénéficiaires du projet ;
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La sensibilisation des Peuples Autochtones (PA) sur les techniques d’élevage de chèvres et de canards pour lutter contre la consommation directe de géniteurs. « Cette activité trouve ça place car des PA n’ont pas l’habitude de pratiquer l’élevage pour une production continue et profiter de multiplication l’élevage pour des fins utiles à leur survie », conclut Siva Maombi Chef de Projet Bmz/Ret-Ituri.