Avec le financement du PAM (Programme alimentaire mondial) à travers le projet CBT-PAM (Cash Based Transfer – PAM), PAP-RDC (Programme d’appui au développement des populations forestières en RDC, les pygmées aussi), assiste des populations en situations de vulnérabilité dans les zones de santé de Mweso et Birambizo, dans les territoires de Masisi et Rutshuru en province du Nord-Kivu. Cet appui apporte du sourire à certaines familles. C’est le cas de la famille de Mahoro Mahoro Rukira.
Agée de 25 ans et mère de 4 enfants dont 2 filles et 2 garçons, Mahoro Mahoro Rukira est l’une des bénéficiaires du projet CBT-PAM (Cash Based Transfer – PAM) depuis janvier 2021. A chaque phase de distribution, dans le cadre de ce projet, sa famille reçoit 118400 francs congolais en termes de rations. « Avec mon mari, nous avons directement songé à faire des économies lors de la première phase de distribution. Mais, il fallait d’abord s’acquitter des dettes qu’on avait accumulées par-ci, par-là…. Petit à petit, après la paie de certaines dettes, et grâce aux messages de sensibilisation en épargne, nutrition, sécurité alimentaire, moyens des subsistance… nous nous en sortons de plus en plus », assure Mahoro Rukira.
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Avant cette assistance, la famille de Mahoro Rukira, comme plusieurs ménages des zones de santé de Mweso et Birambizo, dans les territoires de Masisi et Rutshuru, en province du Nord-Kivu se trouvaient dans des situations de vulnérabilité. « Mon mari et moi avions du mal à nourrir la famille et à scolariser nos enfants… », explique-t-elle. Un petit jardin de moins de trois mètres carrés des cultures maraichères entretenues dans la parcelle était la première ressource de survie pour la famille de Mahoro Rukira. Faute des moyens financiers suffisants, la famille éprouvait des difficultés à s’approvisionner en semences maraichères ou en plantules.
Avec la somme reçue du projet CBT-PAM depuis 2021, la famille de Mahoro Rukira se sent honorée et soulagée. Elle ne connaît plus trop de carences en nourriture et elle a payé les litiges de frais scolaires de ses enfants. Elle a réussi à entretenir un terrain plus ou moins large pour y cultiver des produits maraichers. L’accès aux semences n’est plus un calvaire. « Nous avons même changé la literie dans notre maison », s’enthousiasme-t-elle avec un sourire aux coins des lèvres. Sa famille rassure de continuer à développer les mécanismes de survie pouvant garantir l’avenir de ses enfants.