Du 14 au 18 février 2022, des organisations partenaires de DKH (Diakonie Katastrophenhilfe) RACOJ-NORD-KIVU, AIDES, ADESSE, TPO, SAD, ODAF et PAP-RDC, ont été en formation en sécurité et sureté humanitaire, au Centre Amani de Bukavu, au Sud-Kivu, à l’Est de la RDC.
Cinq jours durant, les participants à cette formation ont échangé sur la responsabilité institutionnelle et individuelle (sécurité personnelle) en matière de sécurité et sureté humanitaire, dans le monde humanitaire. Cette formation regroupant sept partenaires de la DKH opérationnels dans l’ Est de la RD Congo (Provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu), a porté sur différents thèmes susceptibles d’aider ces Organisations Non-Gouvernementales à adopter de bonnes pratiques en matière de sécurité et sureté.
La formation a été pratique avec beaucoup d’études de cas et de simulations, pour aider les apprenants à bien assimiler la matière. Elle vaut son pesant d’or étant donné que ces organisations humanitaires travaillent généralement dans un contexte à situation sécuritaire volatile. D’où la nécessité de doter les participants des connaissances, attitudes et pratiques nécessaires, pouvant les aider à faire face aux problèmes sécuritaires auxquels ils sont confrontés dans leurs missions.
Améliorer la qualité de la sécurité humanitaire
L’objectif de la formation est de permettre les organisations partenaires de la DKH de se doter des plans de sécurité et des équipements pouvant protéger le personnel de l’organisation. Pour ce faire, « Il a été demandé aux Organisations participantes à l’atelier, d’élaborer leurs plans de sécurité d’ici le 30 avril 2022 », explique Monsieur Emile Uvoya, Directeur de Programme de PAP-RDC, ayant pris part à cette formation aux cotés de ses deux autres collègues, Monsieur le Coordinateur Général, Dr Jackson Basikania et Monsieur le Directeur Logistique, Nicaise Kamuhanda.
Le côté interactif et des travaux en carrefours ont beaucoup joué pour la pédagogie et l’assimilation de la matière. « C’est une bonne formation qui vient combler certaines lacunes en matière de sécurité humanitaire. Elle permettra d’améliorer la sécurité de notre personnel de PAP-RDC surtout qu’il est du devoir de l’employeur de sécuriser son personnel », embraye Monsieur Emile Uvoya.
L’Est de la RDCongo étant en proie à l’insécurité, un plan de sécurité se veut nécessaire pour les humanitaires, afin d’améliorer les conditions de leurs interventions en faveurs de bénéficiaires.