Ce jeudi 14 octobre 2021, des agents de PAP-RDC s’activent pour clôturer la quatrième phase de distribution d’argent (cash) aux familles des déplacés ainsi qu’à leurs familles d’accueil vivant en ville de Beni. Cette activité du projet « Programme de transfert en espèce (CBT) dans les zones de santé de Mabalako, Mweso et Beni-Ville » va permettre à ses familles de s’approvisionner en aliment.
Sous un soleil de plomb de ce jeudi 14 octobre, au stade du quartier Kalinda, en commune Mulekera et au stade Mwangaza, près de la congrégation des sœurs Orantes, en Commune de Beu, en ville de Beni, des agents de PAP-RDC guident des membres des ménages qui vont bénéficier de l’assistance en argent. Travaillant sous des tentes en bâches ou même à ciel ouvert, ces agents fournissent un travail de titan.
A l’entrée, des mesures barrières contre covid-19 sont des strictes observances : port obligatoire et correct des masques, prélèvement de température, lavage des mains, distanciation sociale, … Dès le matin, après avoir aménagé l’espace, il faut tracer des lignes et des cadres à même le sol pour un alignement permettant la distanciation sociale. Des flacons contenant des gels hydro-alcooliques sont aussi placés sur différentes tables. « De cette manière on sait qu’il y a moins de risque de contamination », indique Olivier Masikini, derrière son micro de mobilisation sociale.
« Nous insistons vraiment sur l’achat des aliments »
Grâce à un équipement de sonorisation, mélangeant message, annonce et humour, des agents de la mobilisation sociale expliquent aux bénéficiaires la procédure à suivre, des documents à détenir, et sur la bonne gestion de l’argent. Ils insistent aussi sur le lieu d’aisance aménagé pour cette fin. Au même moment, d’autres équipes se chargent de l’eau à boire.
A 7mètre de la porte d’entrée, se trouve le premier point de contrôle et de vérification. Ici, le travail consiste à vérifier si vous avez tous les documents nécessaires pour accéder à l’assistance : carte d’identité et jeton de PAM. En cas d’absence d’un des documents, le bénéficiaire est directement orienté à la commission de gestion des plaintes. « Il peut s’agir des bénéficiaires qui ont des cartes d’identité et qui ont déjà perdu leurs jetons, ou ceux qui ont déjà perdu leur pièce d’identité et qui gardent encore leurs jetons ou encore ceux qui ont déjà perdu tous ces documents (jeton et pièce d’identité) et qui se retrouvent sur la liste des bénéficiaires. Et après vérification, il peut obtenir un avis favorable ou pas », explique Paulin Muyisa, chef de projet « Programme de transfert en espèce (CBT) dans les zones de santé de Mabalako, Mweso et Beni-Ville ».
Après l’avis favorable, le bénéficiaire passe à l’émargement pour la deuxième vérification. Il pose son empreinte digitale sur la fiche, à côté de son identité. Il obtient ensuite un chèque qui indique le montant à bénéficier, avant de passer au guichets pour percevoir son argent (du cash). « Pendant que nous leurs remettons cet argent nous les encourageons d’acheter d’abord à manger. Nous insistons vraiment sur l’achat des aliments », insiste Paulin Muyisa.
Et même au sortir du guichet, d’autres équipes expliquent aux bénéficiaires l’importance du respect des principes de nutrition. Ils leurs parlent de trois sortes d’aliments, la valorisation des aliments disponibles localement ainsi que sur l’allaitement du nourrisson et du jeune enfant en situation d’urgence.
Nos félicitations à l’équipe CBT pour le travail, sous les hospices du coordinateur Général. Courage.